Les élèves de première ont participé à une nouvelle édition de la Nuit
Européenne des musées à Tessé.
Pour l'occasion, ils ont réalisé une
nature morte contemporaine mise en relation avec le tableau de Philippe de Champaigne (Vanité ou Allégorie de la vie humaine, 1ère moitié du 17ème) et La nature morte aux armures de Van Aelst (milieu 17ème). Une médiation a ensuite été organisée autour de ce travail.
COLLECTIF
HISTOIRE DES ARTS DU
LYCÉE MONTESQUIEU
Vanité
du Savoir, 2017
Composition hétéroclite et
temporaire réalisée à partir d'objets d'enseignement entreposés
dans les greniers du lycée Montesquieu : Table chêne 19ème - Chaise
Mullca – Plume – Encrier – Compas - Carnet de correspondance et
emploi du temps 2015-2016 - Le mouvement géographique, tome
10, 1887 - Dom Juan, 1929 – Oeuvres de Molière,
1889 - Revue d'Histoire et de littérature, 1910 - Pied
en plâtre - Dessin d'élève - Morceaux de cours déchirés, 1924 -
Partition de musique - Globe, 1861 - Pièce de machine Tesla - Mouche
épinglée dans une boîte - Objets en verre de chimie (fioles, tubes
…) - Ampoules électriques - Coupe de basket, 1939 - Prix
d'escrime, 1892Au sens premier du terme, la vanité est ce qui est, « vide » (du latin vanus), « creux », « manquant », et désigne par extension une chose « vide de sens », donc inutile.
La
Vanité du Savoir, présentée ici, s'inscrit dans la
tradition ancienne des natures mortes, dont le nom est donné aux
tableaux qui représentent des objets et des choses inanimées telles
les fleurs, fruits, légumes, gibiers ou poissons … La vanité au
17ème pose une réflexion symbolique sur la superficialité des
richesses humaines et sur la place de l'homme car tout finit par la
mort.
Notre nature morte est composée d'objets trouvés dans les greniers du lycée Montesquieu. Lieux fascinants, propices à l'imaginaire et remplis de mystères. Les objets choisis prolongent ces questions métaphysiques sur le passé, les traces du temps, celles que nous laissons, la mémoire, le sens de l'accumulation du savoir et de la connaissance ...
Pour accompagner ce travail, une vidéo de la découverte des greniers a été réalisée et projetée au public. Elle intègre un film tourné en 1951 au lycée Montesquieu.
Eline Chaussade était présente pour nous présenter son travail
